Voie de sortie: Libérer nos communautés de la dépendance à l’auto

Contexte

Partout au Québec, y compris à Montréal, la dépendance à l’automobile individuelle est devenue la norme, avec une augmentation du nombre de véhicules immatriculés surpassant la croissance de la population.

La surmotorisation en chiffres

  • Entre 1990 et 2017, le nombre de véhicules à usage personnel immatriculés a augmenté de 25% alors que la population montréalaise a augmenté de seulement 11,3%. 1

  •  En 2001, il y avait 346 véhicules à usage personnel par 1000 habitants de l’île de Montréal, alors qu’en 2021 il y en avait 392.

Si le nombre de véhicules avait augmenté au même rythme que la population montréalaise, il y aurait 85 500 véhicules de moins sur l’Île en 2021, soit 11% de moins!2

Cette surmotorisation a de nombreux impacts négatifs sur l’environnement, la qualité de vie, la santé, la sécurité, la culture, le budget des ménages et l’économie. D’ailleurs, la réduction du nombre de voitures et de l’espace qui lui est consacré sont requis pour atteindre les objectifs climatiques de la Ville et améliorer la qualité de vie des ménages.

Le groupe de travail Démotorisation

Le Groupe se penche sur les questions de mobilité et de la place de l’automobile à Montréal. Réunissant une variété d’acteurs-trices clé provenant de divers quartiers, du monde universitaire ainsi que de diverses institutions, le groupe de travail développe des recommandations et des solutions adaptées aux multiples réalités montréalaises pour tacler la surmotorisation.

Rebecca Gelly-Cyr

Coordonnatrice du groupe de travail Démotorisation & Coordonnatrice – Approches de quartiers vers la démotorisation, CRE Montréal

Blaise Rémillard

Conseil régional de l'environnement de Montréal

Fatima Gabriela Salazar Gomez

Co-présidente de l'EQ | Hoodstock/Paroles d'excluEs

Christian Trottier

Service de l'urbanisme et de la mobilité - Ville de Montréal

Chloé Geoffroy

Direction de la Santé Publique Montréal

Jérôme Laviolette

Chargé de projet et chercheur - Université McGill

Pauline Wolff

LocoMotion, Solon

Raouf Sadeddine

Coop Carbone

Ugo Lachapelle

UQÀM

Pascal Priori

Solon

Émilie Joly

LocoMotion

Marie Huet

GRAME

Martin Hamel

Coalition mobilité active Montréal

Cadre de référence

Pour que la prévention et la réduction de la surmotorisation puissent se concrétiser, il est nécessaire d’apporter des changements à l’aménagement des quartiers, à l’offre de services de transport actifs et collectifs, à la répartition équitable des ressources de mobilité, aux compétences de mobilité de la population et aux représentations sociales de la mobilité.

 

C’est pourquoi, le Groupe de travail Démotorisation de TeC a créé le cadre de référence: Voie de sortie – libérer nos communautés de la dépendance à l’automobile, un outil pour les acteur.rice.s de quartier qui veulent agir pour faire plafonner ou réduire le nombre de véhicules immatriculés à Montréal.