Rencontres avec les candidat·e·s à la chefferie de Projet Montréal: les propositions de l’alliance pour renouveler la démocratie montréalaise font du chemin!

Ces dernières semaines, plusieurs volontaires du groupe de travail Démocratie participative et gouvernance (DPG) et de la coordination générale de l’alliance ont rencontré tout à tour Ericka Alneus, Gracia Kazoki Katahwa, Laurence Lavigne Lalonde et Luc Rabouin afin de discuter des propositions de l’alliance pour renouveler et consolider la démocratie montréalaise. Au terme de ces rencontres, Gracia Kazoki Katahwa, mairesse de NDG-Côte-des-Neiges et Luc Rabouin, maire du Plateau-Mont-Royal, se sont tous deux engagés à déclencher un chantier 2.0 sur la démocratie montréalaise si leur candidature s’avérait être celle choisie par les membres de Projet Montréal le 15 mars prochain.
Ces rencontres surviennent quelques mois après le Forum montréalais: la démocratie au cœur de la transition, moment important pour l’alliance où ses membres, ainsi que bons nombres d’organisations incontournables de l’écosystème de la transition à Montréal se sont rassemblés afin de penser l’avenir de la démocratie montréalaise, se basant sur la prémisse que celle-ci est un préalable au projet de la transition et que nos mécanismes sont insuffisants pour répondre à la complexité des enjeux auxquels la Ville fait désormais face. 9 propositions issues du plus récent rapport du groupe DPG sur l’état de la démocratie montréalaise ont été présentées et travaillées par les participant·e·s, parmi lesquelles on peut par exemple compter la création d’une assemblée citoyenne du futur, composée de citoyen·e·s tirées au sort pour penser l’avenir de la métropole, ou encore le développement d’instances permanentes de délibération sur la transition socioécologique au sein des quartiers. Cela dit, la revendication maîtresse du rapport est celle de l’ouverture d’un Chantier 2.0 sur la démocratie montréalaise (2.0 car 25 ans après le Sommet sur la démocratie), lequel serait le véhicule tout indiqué pour soumettre à la population les propositions de l’alliance et qu’elle se les approprie.
Ce même rapport, envoyé aux candidat·e·s en amont des rencontres, a servi de base aux discussions et a amené les participant·e·s à parler du contexte politique actuel, des désirs et des besoins énoncés par les montréalais·e·s ainsi de ce qu’il était possible de faire politiquement pour améliorer nos mécanismes démocratiques actuels et ainsi espérer pouvoir prendre les décisions qui seront nécessaires pour s’adapter et combattre les changements climatiques, le tout en tenant compte des réalités multiples et diversifiées qui composent Montréal.
De leurs mots, bon nombre des réflexions de l’alliance résonnent avec les aspirations des candidat·e·s. Voici ce à quoi au moins deux d’entre elleux se sont engagé·e·s:
Ce matin, j’ai rencontré des membres du Groupe de travail sur la démocratie de Transition en commun. J’ai été fortement impressionné par leur engagement pour la démocratie et la participation citoyenne. Ils m’ont présenté plusieurs idées intéressantes qui ont fait leurs preuves ailleurs dans le monde.
Cette rencontre m’a rappelé mon propre engagement il y a 20 ans, quand j’étais membre du Groupe de travail sur la démocratie municipale et la citoyenneté. Aujourd’hui, il est plus important que jamais de renforcer la démocratie locale. Pourquoi? Parce que la démocratie est menacée par la montée des idées radicales de droite, et parce que les problèmes sociaux et environnementaux sont trop grands pour que les villes les résolvent seules. Nous avons besoin de travailler ensemble – la ville, les citoyens et les associations – à Montréal et partout au Québec.
Si je deviens maire de Montréal, je m’engage à:
Lancer un grand chantier pour renforcer la démocratie locale et explorer le potentiel de partager la gestion de certains espaces publics avec des associations (comme pour l’écoquartier Louvain-Est).
Appuyer les arrondissements qui organisent des budgets participatifs locaux (comme Ahuntsic).
Soutenir les initiatives qui accompagnent les gens dans la transition (comme Toutes à vélo).
Augmenter le financement des Tables de quartier qui aident les citoyens, surtout les plus vulnérables, à s’adapter au contexte de transition.
– Luc Rabouin, maire du Plateau-Mont-Royal
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En discutant avec la gang de Transition en Commun ce matin, il y a quelque chose dans le travail qu’ils font qui m’a vraiment rejoint. Parce que pour moi, transition socio-écologique et participation citoyenne sont intimement liés.
Je le constate depuis que je suis mairesse. Partout dans la ville, il y a un sentiment de perte de pouvoir de la part de plusieurs citoyen.ne.s. Les gens veulent participer à la transformation de la ville. Et je crois profondément que pour être capable de continuer à faire progresser Montréal, on doit trouver des façons d’inclure les citoyen.ne.s dans nos décisions. Pour la transition écologique, pour la mobilité active, pour créer un Montréal en commun.
C’est pourquoi dans les 100 jours suivant mon élection comme mairesse de Montréal, je m’inspirerai du travail de Transition en commun et je lancerai le grand Chantier sur la démocratie 2.0 pour redonner du pouvoir aux citoyen.ne.s dans les décisions qu’on prend pour transformer la ville. Ce chantier aura le mandat, dès 2026, de faire des propositions de projets-pilotes d’innovation en démocratie citoyenne.– Gracia Kasoki Katahwa, mairesse de CDN-NDG
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Ces nouvelles sont encourageantes et nous continuerons de faire valoir les idées de l’alliance tout au long de la campagne électorale. Guedwig Bernier ainsi que les candidat·e·s à l’opposition seront aussi rencontrés dès que possible.